C’était l’idée la plus folle du siècle, elle a donné naissance au plus gros moteur jamais construit dans l’histoire de l’automobile moderne

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Quand on parle de perfection automobile, de luxe et de performance, un nom français revient toujours : Bugatti.

Depuis ses premières esquisses jusqu’à la sortie de la Veyron 16.4, cette marque a marqué l’histoire de l’automobile. Mais savez-vous comment la Veyron, une icône du XXIe siècle qui a posé les standards des hypercars modernes, a vu le jour ? C’est une histoire fascinante, celle d’une vision audacieuse, d’un défi technologique sans précédent et d’une passion pour repousser les limites du possible.

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L’idée de génie de Ferdinand Piëch

L’histoire de la Veyron commence véritablement en 1997, dans un train Shinkansen au Japon. C’est là que Ferdinand K. Piëch, alors président du groupe Volkswagen, imagine le moteur qui allait faire trembler l’automobile : un W18 de 18 cylindres. Ce moteur futuriste allait être la base de la renaissance de Bugatti. Mais l’idée n’était pas simplement de créer un moteur puissant. Il voulait aussi une voiture capable de dépasser les 400 km/h tout en offrant un confort et une facilité de conduite inégalés. Cette ambition allait donner naissance à la Veyron.

Ferdinand K. Piëch imagine le moteur qui allait faire trembler l’automobile : un W18 de 18 cylindres - © Bugatti
Ferdinand K. Piëch imagine le moteur qui allait faire trembler l’automobile : un W18 de 18 cylindres – © Bugatti

Les premiers pas : les concepts qui ont forgé la Veyron

Entre 1998 et 1999, Bugatti a présenté une série de concepts qui allaient poser les bases de l’hypercar. La EB 118, dévoilée au Salon de Paris en 1998, fut la première à incarner la vision de Piëch. Avec un moteur W18 de 6,3 litres, ce coupé deux portes alliait puissance et raffinement, notamment avec un intérieur inspiré de l’Art Déco. Ce modèle a marqué le début de l’ère moderne de Bugatti, mais la quête de performance ultime était encore à venir.

L'intérieur de la EB 118, inspiré de l’Art Déco - © Bugatti
L’intérieur de la EB 118, inspiré de l’Art Déco – © Bugatti

En 1999, la EB 218 a pris la relève avec une approche plus luxueuse et plus grande. Ce modèle, une berline de luxe, proposait également le moteur W18, mais avec une longueur plus imposante. Cependant, Bugatti n’a pas voulu s’arrêter à un modèle luxueux et a opté pour un changement radical avec la EB 18/3 Chiron. En 1999 toujours, ce modèle a déplacé le moteur au centre pour une meilleure dynamique de conduite, se rapprochant ainsi d’une véritable supercar.

Un changement radical avec la EB 18/3 Chiron - © Bugatti
Un changement radical avec la EB 18/3 Chiron – © Bugatti

La Veyron, l’aboutissement d’une vision

Puis vint la EB 18/4 Veyron en 1999. Plus compacte, plus affûtée, elle se rapprochait de la version finale, mais avec un moteur W18 qui, bien que performant, posait des problèmes de chaleur et de gestion de puissance. En 2000, la décision fut prise : Bugatti abandonne le W18 pour un W16 de 8,0 litres, un moteur quadri-turbo chargé de propulser la Veyron vers des sommets inédits. Ce choix technique a permis à la Veyron d’atteindre plus de 1 000 chevaux et de dépasser les 400 km/h, tout en répondant aux exigences de confort et de fiabilité. Une première pour une voiture de série.

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Puis vint la EB 18/4 Veyron en 1999 - © Bugatti
Puis vint la EB 18/4 Veyron en 1999 – © Bugatti

La naissance de l’icône : la Veyron 16.4

L’année 2005 marque un tournant décisif : la présentation de la Veyron 16.4 (16 cylindres, 4 turbos). Ce modèle représente l’aboutissement de touts les concepts précédents. À la fois une prouesse d’ingénierie et un chef-d’œuvre de design, la Veyron a non seulement répondu aux attentes de performance mais a redéfini ce qu’une voiture de sport pouvait être. L’équilibre parfait entre puissance brute, luxe et confort, entre vitesse folle et contrôle absolu, a fait de la Bugatti Veyron une véritable légende de l’automobile.

La Veyron 16.4 représente l’aboutissement de touts les concepts précédents - © Bugatti
La Veyron 16.4 représente l’aboutissement de touts les concepts précédents – © Bugatti

La Bugatti Veyron n’était qu’un début

La Veyron a connu plusieurs déclinaisons, dont la Grand Sport Vitesse et la Super Sport, toutes les deux ayant explosé des records de vitesse. Plus tard en 2016, Bugatti dévoilera la Chiron, une merveille d’ingénierie qui suivra la même philosophie : du luxe à profusion, de la performance extrême, et une maîtrise déconcertante. Aujourd’hui, après les dernières déclinaisons de la Chiron (Pur Sport, Super Sport…) et de la W16 Mistral, Bugatti mise tout sur la Tourbillon pour perpétrer l’excellence dont elle fait preuve depuis maintenant plus de 20 ans. Merci, Monsieur Piëch, d’avoir eu cette idée folle en 1997

Après les dernières déclinaisons de la Chiron et de la W16 Mistral, Bugatti mise tout sur la Tourbillon pour perpétrer l’excellence - © Bugatti
Après les dernières déclinaisons de la Chiron et de la W16 Mistral, Bugatti mise tout sur la Tourbillon pour perpétrer l’excellence – © Bugatti

Cet article explore…

  • La genèse de la Bugatti Veyron, des premières esquisses d’un moteur W18 à la naissance du W16 quadri-turbo.
  • Les concept-cars EB 118, EB 218, EB 18/3 Chiron et EB 18/4 Veyron, étapes clés de l’évolution de Bugatti.
  • Les défis techniques de la Veyron : comment Bugatti a surmonté les problèmes de refroidissement et de gestion de la puissance.
  • Le design et la performance de la Veyron : l’hypercar qui a redéfini les limites de l’automobile.

La Veyron 16.4 est l’aboutissement d’une vision audacieuse, un hommage à l’histoire de Bugatti et un modèle de performance sans compromis. Avec ce projet, Ferdinand Piëch a montré qu’il était possible de concilier luxe, confort et vitesse extrême, tout en repoussant les limites de la technologie automobile.

Les 1800 chevaux de ce moteur français propulsent cette supercar à 1,23 fois la vitesse d’une F1

Source & images : Bugatti

Adrien
Adrien
J'ai grandi près de Magny-Cours, là où il y a l'ancien circuit de Formule 1, donc je suis passionné par le sport automobile et les voitures depuis mon enfance. Je vis actuellement à Bordeaux, et j'attends toujours que Ferrari remporte un 17e titre de champion du monde des constructeurs en F1.

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