Tout le monde pensait que Karma, c’était fini. Et pourtant, la marque fait son retour avec un modèle impossible à ignorer : l’Amaris.
Un grand coupé deux portes au look affûté, propulsée par une motorisation hybride à prolongateur d’autonomie—une vraie rareté en 2025. Et c’est justement ce mélange de design soigné et de techno un peu à part qui attire l’attention aujourd’hui.
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Karma Automotive, c’est quoi ?
Si le nom Karma ne vous dit rien, ce constructeur américain avait fait parler de lui en 2011 avec une berline électrique signée Henrik Fisker—le designer de la BMW Z8 et de l’Aston Martin DB9. À l’époque, le concept de la « Fisker Karma » était déjà audacieux : un moteur électrique, épaulé par un petit moteur thermique qui faisait office de générateur. Mais entre fiabilité douteuse, galères financières et faillite en 2013, tout a vite dérapé. Rachetée ensuite par le groupe chinois Wanxiang, la marque a tenté de redémarrer avec des versions mises à jour : Revero, Revero GT, Gyesera… mais sans jamais vraiment percer. Karma semblait enterrée—jusqu’à l’apparition de l’Amaris : silhouette GT, technologie originale, et un passé déjà bien chargé.
Du style et des choix techniques à contre-courant
Ce qui frappe d’abord avec l’Amaris, c’est son look. Des lignes tendues, élégantes, qui rappellent un peu la Maserati GranTurismo, et un arrière évoquant celui d’une Toyota Supra. Techniquement, elle partage sa base avec la berline Gyesera. Sa carrosserie mêle aluminium et carbone, et surtout, elle cache une architecture EREV (véhicule électrique à prolongateur d’autonomie), très rare aujourd’hui. Le moteur thermique ? Un 4 cylindres turbo signé BMW, utilisé uniquement pour recharger la batterie. Les roues, elles, sont entraînées uniquement par un moteur électrique de 598 chevaux et 939 Nm de couple. Résultat : silence, couple instantané, pas de boîte de vitesses, et surtout, pas besoin de stresser à l’idée de tomber en panne de batterie. Vous pouvez rouler en électrique au quotidien, mais vous avez un long trajet, vous faites le plein d’essence et c’est reparti. Et côté performances, ça marche : 0 à 100 km/h en 3,5 secondes, 266 km/h de vitesse de pointe. Tout ça sur des jantes de 22 pouces baptisées “Constellation”. Bien trouvé.
Karma : un retour inattendu dans un marché qui bouge
Ce comeback de Karma arrive à un moment stratégique. Pendant que des marques chinoises comme Li Auto cartonnent avec des SUV EREV, même les géants du secteur cherchent de nouvelles solutions hybrides. Parce qu’au fond, les ventes 100 % électriques commencent à stagner. L’anxiété liée à l’autonomie est toujours là, les bornes ne suivent pas, et les batteries coûtent de plus en plus cher. Karma arrive peut-être pile au bon moment, avec une gamme qui s’étoffe : Gyesera cette année, Ivara prévue pour 2027, et Kaveya en 2028. Mais vu le passif de la marque et un réseau encore très limité—surtout en Europe—il vaut mieux rester prudent. L’Amaris, en partageant des éléments avec la Gyesera, pourrait faciliter la production (prévue pour fin 2026), mais Karma doit encore prouver qu’elle peut livrer ce qu’elle promet. Sur un marché saturé, l’Amaris pourrait sérieusement concurrencer des modèles comme la Porsche Taycan ou l’Audi e-tron GT ou encore la Xiaomi SU7 ultra avec son design à part et sa techno différente, mais encore faut-il que la marque tienne la route.
Cet article revient sur le retour inattendu de Karma Automotive avec son coupé Amaris. Un modèle qui mêle design haut de gamme et technologie hybride originale, et qui pourrait bien marquer un tournant pour la marque. Karma mise tout sur le bon timing et l’originalité pour se relancer. Reste à savoir si l’Amaris verra vraiment le jour.
Source & images : Karma Automotive