Le football féminin mondial connaît une transformation majeure. Avec l’émergence de Bay Collective, une organisation qui investit dans le sport au féminin, l’avenir semble prometteur pour les clubs européens et américains.
Depuis la victoire des Lionnes à l’Euro 2022, le paysage du football féminin a pris un tournant significatif. Les succès répétés de l’équipe nationale anglaise ont révélé un désir croissant d’innovation et de professionnalisation dans le secteur. L’arrivée de Kay Cossington et Anja van Ginhoven au sein de Bay Collective marque une nouvelle ère pour le développement du football féminin à l’échelle mondiale. Ces deux anciennes collaboratrices de la Fédération anglaise de football se donnent pour mission d’utiliser leur expertise afin d’élever le niveau du jeu et des performances des équipes.
Dans un environnement où les investissements dans le sport féminin sont en plein essor, Bay Collective bénéficie d’un budget impressionnant de 115 milliards de dollars (environ 87 milliards d’euros) alloué par Sixth Street. L’objectif est clair : améliorer les performances des clubs et accroître leur visibilité sur la scène internationale. Leurs ambitions vont bien au-delà des simples victoires sur le terrain ; elles cherchent également à établir des normes élevées dans la gestion des clubs féminins.
Un partenariat stratégique pour rehausser le football féminin
Kay Cossington, directrice générale de Bay Collective, a toujours cru en l’importance d’établir un environnement compétitif où les talents peuvent s’épanouir. Son recrutement d’Anja van Ginhoven, ancienne directrice générale à la Fédération anglaise de football, témoigne de cette vision stratégique. Van Ginhoven a travaillé avec la coach Sarina Wiegman lors des succès aux Euros, ce qui lui confère une expérience précieuse dans le domaine. Leur collaboration vise à créer un cadre propice à l’excellence sportive.
En intégrant leurs compétences complémentaires, Cossington et van Ginhoven espèrent transformer Bay Collective en une puissance mondiale dans le football féminin. « Nous voulons être une organisation mondiale avec des niveaux et normes exceptionnels », souligne Cossington. La fusion entre leur compréhension approfondie du sport et leur capacité à gérer efficacement un club pourrait permettre à Bay Collective de se démarquer sur le marché européen.
Les ambitions affichées par Bay Collective ne se limitent pas simplement à gagner des matchs ; elles visent également à maximiser les ressources disponibles pour les clubs partenaires. En tirant parti du soutien financier important dont ils disposent, elles espèrent bâtir une infrastructure solide qui permettra aux joueuses d’atteindre leur plein potentiel, tant sur le plan individuel que collectif.
Des valeurs partagées pour un développement durable
Au-delà des différences culturelles qui peuvent exister entre les deux dirigeantes, Cossington et van Ginhoven partagent une passion commune pour le football féminin. Elles croient fermement que la collaboration est essentielle pour construire un avenir solide pour ce sport encore en pleine expansion. « Si vous êtes connectés, vous pouvez devenir une superpuissance en tant qu’équipe, club ou organisation », affirme van Ginhoven.
Cette vision alignée est cruciale dans un secteur où chaque décision peut influencer profondément la trajectoire d’une équipe ou d’un club. Les deux femmes s’engagent non seulement à développer leurs clubs respectifs mais aussi à promouvoir l’image du football féminin au niveau mondial. Cela implique de cultiver un environnement inclusif où chaque joueuse peut briller.
Cossington évoque également l’importance d’une approche systémique qui va au-delà des gains marginaux : « Ce n’était pas seulement les 1% de gains marginaux ; il s’agissait de gains globaux ». Cette philosophie pourrait bien être la clé du succès futur de Bay Collective alors qu’ils s’efforcent de reproduire leur modèle gagnant au sein des clubs qu’ils soutiennent.
L’héritage du passé comme fondation pour l’avenir
Avant son arrivée chez Bay Collective, van Ginhoven a pu célébrer les succès récents des Lionnes lors de l’Euro 2025. Ce moment a été crucial pour elle, marquant une transition vers un nouveau chapitre professionnel tout en gardant en mémoire les enseignements précieux qu’elle a tirés sous la direction de Wiegman. « Sarina et moi avons beaucoup partagé », confie-t-elle. « Ce que j’ai appris est que vous pouvez être une personne formidable tout en atteignant un haut niveau ».
Cossington partage ce sentiment lorsque elle se remémore sa propre expérience à la Fédération anglaise : « Nous avions une stratégie conçue par ceux qui vivaient le jeu féminin depuis des années ». Cette histoire collective constitue non seulement une source d’inspiration mais aussi un modèle reproductible pour l’avenir du football féminin sous l’égide de Bay Collective.
Alors que ces deux leaders s’apprêtent à franchir cette nouvelle étape ensemble, elles sont conscientes que chaque décision prise aura un impact durable sur leurs équipes et sur l’ensemble du paysage sportif féminin. La synergie entre Cossington et van Ginhoven pourrait bien représenter la clé pour propulser davantage le football féminin vers son plein potentiel sur la scène internationale.



