Les ventes de voitures hybrides ont explosé l’année dernière. Que ce soit pour réduire les coûts de carburant ou éviter les restrictions de circulation des véhicules thermiques, de plus en plus d’automobilistes se tournent vers cette solution qui semble être la plus adaptée.
Mais derrière cette demande explosant, se cache une réalité bien plus complexe : des délais de livraison qui s’allongent et des problèmes d’approvisionnement qui risquent de perturber l’enthousiasme des acheteurs.
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La demande de voitures hybrides a explosé
En 2025, les immatriculations de voitures hybrides ont explosé, atteignant 34% des nouvelles voitures vendues. Ce chiffre impressionnant marque une progression de 5,5% par rapport à l’année précédente. Les voitures hybrides autorechargeables se retrouvent particulièrement plébiscitées, car elles permettent de concilier économies de carburant et prix d’achat plus abordable que l’électrique. Ces véhicules représentent une alternative convaincante pour les consommateurs qui hésitent à franchir le pas vers l’électrique, encore trop cher ou perçu comme trop limité en autonomie.
Un contexte de pénurie de composants
Mais ce succès a son revers. En raison de la forte demande, les constructeurs automobiles peinent à suivre le rythme. Stellantis, par exemple, a connu des problèmes majeurs d’approvisionnement, notamment pour les transmissions à double embrayage eDCT, essentielles aux voitures hybrides. La conséquence ? Un retard dans la production de 20 000 véhicules, sans compter les délais de livraison qui continuent de se rallonger pour les acheteurs. Toyota, un autre leader mondial de l’hybride, n’est pas épargné, avec une pénurie d’aimants pour ses moteurs hybrides, entraînant des délais de 60 à 70 jours pour la livraison d’un modèle.
La réaction des constructeurs : adapter la production
Face à cette situation, plusieurs grands groupes comme Fiat, Renault, et Mercedes ont fait une pause dans leurs investissements dans l’électrique pour se concentrer sur l’hybride. Cependant, ce tournant stratégique ne s’est pas fait sans heurts. La transition vers l’hybride a obligé de nombreux fournisseurs à s’adapter très rapidement, ce qui a entraîné des ralentissements dans la chaîne de production. Cette situation n’est pas seulement le fait des grandes entreprises ; les plus petits fournisseurs doivent également faire face à des défis de taille pour maintenir la cadence et répondre aux attentes du marché.
Des conséquences pour les clients
Pour les acheteurs de voitures hybrides, cette situation se traduit par des délais de livraison de plus en plus longs. Si auparavant, l’attente pour une voiture hybride était d’environ 30 jours, aujourd’hui, elle peut atteindre deux à trois mois. Les modèles populaires comme le Toyota Yaris Cross hybride ou le RAV4 hybride rechargeable sont particulièrement concernés par cette pénurie. L’espoir de voir les choses s’améliorer reste présent, mais le marché semble plus que jamais en tension.
Cet article explore la montée en puissance des voitures hybrides et les difficultés logistiques auxquelles sont confrontés les constructeurs automobiles pour répondre à une demande croissante. Il met en lumière les problèmes d’approvisionnement rencontrés par des géants comme Stellantis et Toyota, qui font face à des pénuries de composants essentiels à la production. Enfin, il souligne l’impact de ces difficultés sur les délais de livraison des véhicules hybrides, un vrai casse-tête pour les acheteurs.
Images : © Toyota / © Mercedes-Benz