Un changement radical au Grand Prix de Monaco va secouer la Formule 1 !
Depuis des années, le Grand Prix de Monaco est un rendez-vous mythique, mais il est aussi souvent critiqué pour son manque d’action en course. Avec ses rues étroites et sinueuses, les dépassements y sont quasiment impossibles, transformant l’épreuve en une procession où tout se joue en qualifications. Pour remédier à ce problème, la FIA a pris une décision choc : imposer deux arrêts aux stands obligatoires. Une règle qui pourrait redonner du spectacle à l’une des courses les plus historiques du calendrier de la F1.
Sur le même thème :
- Un scandale vieux de 17 ans ressurgit et menace de chambouler le titre de champion du monde F1 2008
- On y est enfin ! Que faut-il attendre des tests hivernaux de Formule 1 2025 ?
Une décision attendue depuis longtemps
Le constat était évident : Monaco, c’est spectaculaire le samedi, mais ennuyeux le dimanche. Avec les monoplaces modernes, plus longues et plus larges, les dépassements sont devenus un véritable défi. Jusqu’ici, avec un seul arrêt obligatoire, les équipes misaient souvent sur une stratégie prudente pour sécuriser leur position.
En imposant deux arrêts aux stands, la FIA veut forcer les écuries à varier leurs stratégies et à prendre plus de risques. La règle, validée par le Conseil Mondial du Sport Automobile, oblige désormais les pilotes à utiliser au moins trois trains de pneus différents pendant la course, avec un minimum de deux types de gommes si la météo reste sèche. Une modification qui pourrait complètement bouleverser la gestion des pneus et pousser les pilotes à attaquer davantage.
Enfin plus de stratégie et d’action
Avec deux arrêts obligatoires, finie la gestion ultra-conservatrice des pneus. Certaines écuries pourraient opter pour des gommes plus tendres et miser sur la performance pure, tandis que d’autres adapteront leur stratégie en fonction des événements de course. L’entrée en piste d’une safety car pourrait également jouer un rôle bien plus important, forçant les écuries à improviser en temps réel. Mais surtout, les pilotes devront attaquer plus fort. Aujourd’hui, avec un seul arrêt, préserver ses pneus est souvent la priorité. Désormais, les écarts entre les voitures devraient être plus fluctuants, avec des phases de remontées et des batailles plus imprévisibles—exactement ce que les fans attendent.
Pourquoi il était important de réagir ?
Le Grand Prix de Monaco reste une épreuve emblématique du calendrier, mais son avenir en F1 est de plus en plus remis en question. Les circuits modernes et les nouvelles destinations proposent de plus en plus d’argent pour intégrer la saison, et offrent des courses plus dynamiques et mieux adaptées aux monoplaces actuelles, rendant le spectacle plus captivant. Ce changement de règlement vise donc à redonner de l’intérêt à l’épreuve et à justifier son maintien en championnat du monde de Formule 1, aussi prestigieuse soit-elle.
Le GP de Monaco enfin sauvé ?
Mais soyons honnêtes : ce n’est qu’une solution temporaire à un problème bien plus profond. Avec un tracé trop étroit pour des voitures dépassant 2 mètres de large et 800 kg, les dépassements restent quasiment impossibles. Dans les années 1990 et 2000, les monoplaces plus compactes permettaient encore du véritable corps-à-corps en piste. Aujourd’hui, la question d’un changement plus radical se pose : faut-il modifier le tracé ou réduire la taille des F1 à l’avenir ? Sachant que nous parlons de Monaco, un circuit au cœur d’une ville historique, avec des bâtiments et un port non-déplaçables, on vous laisse imaginer la réponse… Quoi qu’il en soit, cette nouvelle règle va dans le bon sens. Si elle parvient à raviver l’action en piste, elle pourrait même inspirer la FIA à envisager des ajustements similaires sur d’autres circuits urbains où dépasser relève du défi.
Cet article explore l’impact de la nouvelle réglementation du GP de Monaco et comment elle pourrait rééquilibrer la compétition. Avec deux arrêts obligatoires, la FIA espère offrir plus de diversité stratégique et redonner du suspense à une course souvent jugée trop prévisible. Mais est-ce suffisant pour rendre Monaco à nouveau passionnant ?
Images : © Scuderia Ferrari