Renvoyer 200 personnes pour gagner en Formule 1 : voici pourquoi l’une des plus grandes restructurations du sport va peut-être permettre à Alpine F1 Team de renouer avec la victoire

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Cette année, l’écurie Alpine a connu une saison de Formule 1 2024 en deux temps, passant d’un début difficile à un retour impressionnant à la fin du championnat. Le point culminant a été un double podium époustouflant au GP du Brésil et l’exceptionnelle fin de saison de Pierre Gasly.

Cette transformation n’était pas un coup de chance mais le résultat d’une profonde restructuration menée par Oliver Oakes et le sulfureux Flavio Briatore sous la direction de Luca de Meo. Voici un retour sur les décisions audacieuses qui ont redéfini l’écurie française en 2024.

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Une restructuration stratégique pour une écurie Alpine F1 plus agile

Dès sa prise de fonction à la tête de l’écurie Alpine F1, Oliver Oakes a fait des vagues en réduisant considérablement le personnel sur le site d’Enstone, passant de 1 100 à 900 employés. Cette mesure a recentré les efforts sur l’essentiel : construire une F1 compétitive et maximiser l’efficacité dans un environnement de plafonnement budgétaire. En abandonnant le programme de développement du moteur 2026 à Viry-Châtillon au profit d’un partenariat avec Mercedes, Alpine F1 a pu réaffecter ses ressources différemment. « Il s’agit de créer une meilleure voiture et de se concentrer sur l’engagement en course », a expliqué Oakes. Cette philosophie a porté ses fruits, comme en témoignent les améliorations de performance sous la direction technique de David Sanchez. En privilégiant l’efficacité, Alpine vise à rejoindre l’avant du peloton du milieu de terrain dans les années à venir.

Pierre Gasly GP de Las Vegas 2024 - © Alpine Media
Pierre Gasly, GP de Las Vegas 2024 – © Alpine Media

Enstone : une usine historique dotée de ressources modernisées

Enstone est un site légendaire de la Formule 1 qui s’est adaptée aux temps modernes. Ces dernières années, des investissements significatifs ont été réalisés pour équiper l’écurie d’installations de pointe, incluant un simulateur ultramoderne, un nouveau banc d’essai moteur et d’autres infrastructures essentielles. Ces outils permettent à Alpine F1 Team de rester compétitive dans un sport où l’innovation ne s’arrête jamais. Pour Oakes, l’une des principales forces d’Alpine réside dans son personnel. « L’atout principal aujourd’hui, c’est d’avoir les bonnes personnes, et nous en avons beaucoup à Enstone », a-t-il souligné. Cette combinaison d’héritage, d’expertise et d’innovation place Alpine dans une bonne position pour relever les défis futurs.

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Un avenir prometteur sans calendrier fixe

Malgré les progrès, Oliver Oakes reste prudent quant aux ambitions à court terme. Bien qu’il n’ait pas fixé de calendrier précis pour un retour au sommet, il exprime sa confiance dans la capacité de l’équipe à capitaliser sur ses ressources. Avec le soutien de Renault et les investissements continus dans l’écurie, Alpine est bien positionnée pour se battre à nouveau en tête du milieu de terrain. Cependant, la compétition en Formule 1 reste féroce, et le chemin du retour au premier plan sera difficile. Alpine doit continuer à innover et à optimiser ses processus pour rivaliser avec des écurie comme McLaren, Aston Martin et Ferrari. Mais avec une direction claire et les bonnes ressources, l’équipe semble avoir trouvé la bonne formule. Maintenant, tout est question d’exécution — et pour cela, Alpine peut compter sur Pierre Gasly, qui, il convient de le noter, n’a pas coûté un seul euro en dommages cette année !

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Cet article explore la transformation de l’écurie Alpine F1 Team à travers une restructuration audacieuse et des investissements stratégiques. De la réduction du personnel à Enstone à l’abandon du programme moteur 2026 et l’amélioration des installations, l’équipe fait tout son possible pour retrouver sa compétitivité. Alors que la saison 2024 a marqué un tournant, les espoirs de progrès continus grandissent pour l’avenir.

Images : © Alpine Media

Adrien
Adrien
J'ai grandi près de Magny-Cours, là où il y a l'ancien circuit de Formule 1, donc je suis passionné par le sport automobile et les voitures depuis mon enfance. Je vis actuellement à Bordeaux, et j'attends toujours que Ferrari remporte un 17e titre de champion du monde des constructeurs en F1.

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